Ce texte est extrait de l’ouvrage Le baroque religieux corse - Nicolas Mattei - Editions Albiana. Nous l’avons agrémenté de photos extraites de l’Inventaire général du patrimoine culturel (base Mérimée).
CASALTA - L’ANNONCIATION
Casalta, l’Annonciation |
L’autel majeur, portant une toile de l’Annonciation, est daté de 1699. L’autel latéral du faux transept est doté, dans son fronton, d’anges embouchant des trompettes. Sont-elles celles du Jugement dernier ? Était-ce l’autel du Purgatoire ? La chaire maçonnée et portant la date de 1752 pourrait bien être des Raffalli.
Rappelons que cette petite église était, selon l’inventaire de 1780 rédigé par le curé Anton Carlo Casalta, à un demi-mille du village. Elle se trouve aujourd’hui au milieu de maisons d’une partie seulement de l’agglomération. Les habitations sont-elles venues jusqu’à elle ? Le même rédacteur affirmait que l’église appartenait aux anciens évêques du défunt diocèse d’Accia qui y firent résidence « per qualche tempo e se ne servirono da catedrale » (*). Le curé de Casalta, qui payait un salaire de 100 lires annuelles à celui de Piano, rédige aussi l’inventaire de cette vice-paroisse et de son église Saint-Roch.
Autel latéral |
Autel majeur |
Chaire maçonnée |
Piano, Saint-Roch. |
Notes :
(*) Manifestement l’auteur interprète mal les dires du curé Anton Carlo Casalta qui désigne Sainte-Marie-Nativité et non pas l’Annonciation comme église située à un mille des habitations, ancienne piévanie d’Ampugnani faisant un temps fonction de cathédrale de l’ancien diocèse d’Accia, et résidence des évêques d’alors.
(*) Manifestement l’auteur interprète mal les dires du curé Anton Carlo Casalta qui désigne Sainte-Marie-Nativité et non pas l’Annonciation comme église située à un mille des habitations, ancienne piévanie d’Ampugnani faisant un temps fonction de cathédrale de l’ancien diocèse d’Accia, et résidence des évêques d’alors.
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